Quand nous échangeons aujourd’hui dans le secteur à propos des nouvelles tendances, c’est souvent au sujet des évolutions technologiques. En réalité, nous devons parler des consommateurs et comprendre une génération pour laquelle l’achat d’expérience, d’impulsion et le commerce social est la normalité. Une étude récente de Accenture montre que l’agilité, le mouvement et la dynamique sont les exercices de gymnastique recommandés pour les producteurs modernes de biens de consommation.
Il est difficile de dire quelles tendances de la logistique et de la supply chain modifieront l’entreprise dans un futur proche, quand on considère à quel point la technologie peut se développer rapidement et de manière substantielle.
Les standards sont présents partout dans notre quotidien. Ils nous accompagnent à chaque pas. Dans la logistique, ils assistent l’échange de marchandises et de prestations de services et suppriment les barrières au commerce le long de la chaîne logistique. En tant que langage mondial commun, ils assurent la compatibilité, la transparence et un bon rapport coût-efficacité.
Le commerce en ligne génère un flux considérable de trafic et la charge de bruit et de pollution accentue la problématique. Jusqu’ici, les concepts globaux manquaient pour adapter la logistique urbaine inefficace à l’avenir. Les solutions pour le dernier mile doivent être gratuites, rapides et écologiques.
Le transport et la logistique font partie des plus gros émetteurs de CO2 de la Suisse. L’initiative Lean & Green Switzerland souhaite réduire les émissions de dioxyde de carbone. Les entreprises qui adhérent à l’initiative s’engagent à réduire leur empreinte carbone dans les cinq ans à venir.
L’étude de base de l’Étude du marché de la logistique en Suisse 2018 présente des faits relatifs aux modifications structurelles dans l’économie, qui ont laissé des traces sur le marché de la logistique en 2016. Cependant l’étude tente également un regard vers l’avenir.
GS1 Suisse avance avec une stratégie affûtée. Le nouveau directeur exécutif Jörg Mathis remplace Nicolas Florin et réoriente les destinées de l’organisation. GS1 network s’est entretenu avec Robert Vogel, le président, et Jörg Mathis, le directeur exécutif. Ils ont regardé ensemble vers l’avenir.
Dans un peu plus d’un an, nous y serons: à partir de février 2019, les médicaments délivrés sur ordonnance dans l’UE et l’EEE pourront être vendus seulement avec des éléments de sécurité. Ainsi les patients doivent être protégés contre les médicaments contrefaits. L’industrie pharmaceutique doit agir.
La sécurité des patients, la transparence et la traçabilité ont la plus haute priorité dans la chaîne d’approvisionnement dans le domaine de la santé. Les technologies modernes combinées avec des standards mondiaux assurent davantage de sécurité.
Selon l’Office fédéral de la statistique à Neuchâtel (OFS), les coûts de la santé ont doublé en Suisse au cours des 20 dernières années. En 2014, les coûts totaux se montaient à 74,6 milliards de francs. Une augmentation supplémentaire de 60% est prévue avant 2030.
Tout est contrefait: les documents, les nouvelles, les vêtements de marque, les montres de luxe, mais aussi les médicaments. Les contrefaçons provoquent des dommages dans l’économie nationale et lèsent le droit à la propriété intellectuelle. Dans le cas de médicaments contrefaits, les effets peuvent même être une menace mortelle.
La politique de santé de l’UE pose rarement des prescriptions aux États membres, mais quand c’est le cas, de grands projets sont mis en œuvre. La MDR et la FMD en font partie: deux ouvrages de réglementation pour la sécurité des soins et la protection du patient dans le domaine de la santé publique.
Quel est le niveau de sécurité de l’e-health et quelle est son utilité pour le patient? Big Data, cybersécurité, intelligence artificielle promettent beaucoup de bonnes choses, mais ils comportent aussi des risques. Ainsi la manipulation des informations relatives au patient est particulièrement délicate dans la santé publique.
Le sujet «Big Data» occupe la première place sur l’agenda de nombreuses entreprises. Les processus tout au long de la chaîne de l’approvisionnement peuvent être optimisés au travers des données numériques. La numérisation rend la supply chain traçable, ses processus compatibles et transparents. Malgré cela, des projets Big Data n’avancent que très peu. Une raison de plus pour un échange intensif dans le cadre du 17e GS1 Forum Suisse de Logistique le 8 novembre à Lausanne.
La solution de traçabilité fTrace offre la possibilité de garantir la sécurité juridique et des processus efficaces, de minimiser les risques et de renforcer la fidélisation des clients.
«Les données de base sont devenues beaucoup plus importantes au cours des dernières années», dit Stephan Zurbuchen, directeur du Supply Chain Management chez Mathys AG à Bettlach. Avec une réorganisation de la gestion des données de base, le taux d’erreurs a été fortement réduit et les durées de traitement en interne diminuées.
L’entretien, les réparations et la maintenance d’installation, de sous-ensembles et d’éléments des voies ferrées se déroulent de plus en plus souvent dans le contexte d’une supply chain fragmentée au-delà des frontières du pays et des limites de l’entreprise. Les entreprises ferroviaires et l’industrie ambitionnent des flux de matériels et d’informations transparents et continus. C’est pourquoi elles misent sur le système GS1.
Des données de base fiables de tous les fournisseurs pour tous les clients – c’est la vision derrière le Global Data Synchronisation Network (GDSN). Quelques dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde utilisent la connexion au GDSN pour automatiser l’échange de leurs données de base.
Des données de base solides, fiables et actuelles sont indispensables pour chaque forme de modification numérique. Cependant, selon une étude actuelle D-A-CH ( Allemagne-Autriche-Suisse), la gestion des données de base est à la traîne dans la numérisation.
Si chaque pièce produite doit porter avec elle toutes les informations du cycle de vie, le volume de données va fortement augmenter. Le contrôle de la qualité, de la sécurité et de la répartition des données est l’un des grands défis de l’Industrie 4.0.
PricewaterhouseCoopers a publié il y a six ans une étude internationale sur le thème de la gestion des données de base. Le sujet est pris au sérieux, cependant des erreurs et des incohérences apparaissent encore et toujours dans les processus d’affaires. Nous avons demandé comment la manipulation des données de base a évolué.