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Des «smart standards» pour les «smart cities»

Dans la smart city, des technologies numériques sont utilisées pour assurer la qualité de vie de ses habitants pour l’avenir, pour permettre des innovations et encourager un développement durable de la ville. Les standards ouverts constituent la base, ils créent la confiance et permettent les coopérations.

«Smart» signifie mettre les gens, les organisations ou les infrastructures en réseau, pour créer une valeur ajoutée sociale, écologique ou économique. C’est un grand défi pour l’avenir, car selon une estimation des Nations Unies, environ 6,5 milliards de personnes vivront dans les villes en 2050 (+30 % par rapport à aujourd’hui).

Smart cities
La smart city n’est pas seulement une infrastructure qui utilise les technologies d’information et de communication (TIC), c’est surtout un écosystème complexe composé de nombreux groupes d’intérêt différents, dont les citoyens, les gouvernements ainsi que l’économie. En fonction de la situation respective des villes et de la maturité des TIC existantes, différents concepts de smart cities voient le jour.

Hub de données ouvertes
Le hub ouvert désigne une infrastructure qui assemble les données publiques avec celles de différentes sources dans la ville et les met à disposition. Ainsi les innovations gérées par les citoyens dans les villes sont encouragées. Le hub de données ouvertes utilise les technologies de données et les mécanismes comme les standards d’identification pour la traçabilité d’un objet, les standards de modèles de données pour la désignation ciblée des données, et les mémoires de données pour enregistrer les données issues de différentes sources. À ceci s’ajoutent les technologies de sécurité et de protection des données, ainsi que les interfaces ouvertes et fonctionnelles, qui garantissent l’échange de données.

La ville britannique de Milton Keynes a compris l’importance et l’utilité des données et de la mise en réseau, et elle a lancé le projet MKSmart. Le coeur en est le MK Data Hub. Toutes les données sont disponibles sous forme anonyme, avec la même structure dans une banque de données. Des algorithmes cherchent les liens, les régularités et les irrégularités, et peuvent calculer et faire des propositions d’améliorations. Milton Keynes utilise le hub de données pour mieux gérer ses propres ressources. Les applications regroupent entre autres l’utilisation efficace de l’infrastructure, de l’énergie et de l’eau ainsi que la gestion des flux de circulation.

City Living Lab
Le concept de City Living Lab doit être compris comme un système qui met en réseau différents groupes de personnes, le gouvernement ainsi que l’économie locale. Ce type de coopération permet l’apprentissage mutuel et toutes les parties prenantes participent au développement en commun de nouvelles solutions. Dans le City Living Lab, les technologies d’information et de communication se concentrent en premier lieu sur les habitants. Ils jouent un rôle moteur dans l’utilisation des nouvelles technologies.

Le projet suédois E2-Home défend le «foyer intelligent de demain». Les habitants de foyers E2-Home doivent pouvoir ouvrir la porte de leur domicile avec une empreinte digitale et l’éclairage est contrôlé par des capteurs. Les habitants accèdent via des PC et des téléphones portables à des dispositifs d’utilisation intégrés de certains appareils. Un raccordement à bande large permet l’accès à Internet et à toutes les prestations de services E2-Home et assure ainsi l’échange important. Le Philips Home Lab aux Pays-Bas est un autre exemple. Ici les habitants sont observés dans l’utilisation de la technologie et de nouveaux produits.

GS1 devient «smart»
Dans les villes classiques, les différents domaines de l’organisation gèrent euxmêmes les transports, l’énergie, l’environnement, la sécurité et la gestion de leurs données. D’innombrables appareils de prestataires les plus divers sont utilisés et enregistrent des données dans de multiples formats. Mais pour qu’une ville devienne intelligente, les différents services ainsi que les dispositifs publics et privés doivent fracturer les structures existantes, pour réunir leurs données en utilisant des classifications uniformes et des standards ouverts. L’accès du flux de données ainsi créé peut être rendu public.

Les clés d’identification de GS1, uniformes dans le monde entier, sont une solution aux problèmes de compatibilité, même dans les smart cities. Les ressources et les services d’une ville peuvent être comparés aux caractéristiques d’un produit ou d’une prestation de service, et peuvent être marqués avec un Global Trade Item Number (GTIN). Le GTIN sérialisé (SGTIN) est un GTIN complété par un numéro de série et il sert au repérage d’objets individuels en milieu urbain. Les localités comme les bâtiments, les arrêts de bus, les feux et les parkings peuvent être marqués avec un Global Location Number (GLN).

Le Global Returnable Asset Identifier (GRAI) permet de repérer les ressources utilisées en commun, comme les vélos en location ou les offres de covoiturage, et le Global Individual Asset Identifier (GIAI) sert au marquage des actifs ou des immobilisations corporelles de la ville, comme les ordinateurs ou les voitures de tramways. D’autres clés saisissent les documents ou les liaisons entre les fournisseurs et les percepteurs de prestations.

Le repérage s’effectue à l’aide de codes-barres GS1-128 traditionnels ou avec le DataMatrix de GS1, qui a une capacité de mémoire plus importante. À côté du marquage physique, il y a aussi la possibilité de l’identification électronique. Le standard EPC/RFID valable dans le monde entier permet l’utilisation de la technologie RFID tout le long de la chaîne urbaine de création de valeur. Les clés d’identification GS1 sont totalement compatibles avec le système EPC/RFID. L’échange des données EPC/RFID s’effectue via le standard EPCIS et il est complété avec les événements Quoi?, Quand?, Où? et Pourquoi?. Ainsi tous les partenaires peuvent accéder aux mêmes données en temps réel et suivre l’utilisation des ressources de la ville en temps réel.

La Corée nous montre comment cela fonctionne
Dans le cadre des projets de développement stratégique dans le domaine des smart cities, qui ont fait l’objet d’appels d’offres de la Corée, le Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST) a décidé d’utiliser les standards GS1. Le projet a proposé avec succès un système d’identification basé sur GS1 pour harmoniser les différents systèmes d’identification sur place.

Le projet KAIST utilise la plateforme EPCIS pour construire un hub central de données pour la smart city, pour la collecte de données dans les domaines du transport, de l’environnement, de l’énergie et de la sécurité sociale. Ainsi les citoyens peuvent prendre part à l’inscription, la gestion et la transmission de services. Pour obtenir la mise à disposition du service via la plateforme centrale, la ville de Séoul mise en continu sur GS1 dans le district de Songpa-gu, et elle a déjà identifié des rues et des chemins de randonnée à l’aide du GLN et du GS1 Digital Link. La Corée relie ainsi avec succès les mondes physique et numérique dans une métropole en croissance, elle est donc armée pour les défis de plus en plus importants de l’avenir.

Dr Uwe Rüdel
Auteur de l’article original: Prof. Daeyoung Kim, directeur du Auto-ID Labs, KAIST

Informations complémentaires
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Dr Uwe Rüdel
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