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En route vers leur destinataire

Dans le cadre de l’événement GS1 onSpot «E-commerce – défis et solutions», la Poste Suisse a accueilli 25 participants au Centre de colis de Daillens à fin mai. A l’aide de différentes présentations ainsi que d’une visite du Centre, ce GS1 onSpot avait pour but de démontrer les enjeux pour la logistique, causés par les nouveaux modèles de vente en ligne.

(kb) Accueillis dans une salle de conférence entièrement vitrée, située au coeur du centre, les participants ont profité dès le début d’une approche pratique du sujet. En voyant défiler un nombre important de colis «Zalando», l’impact de l’e-commerce devenait en effet très visible. Après la présentation du White Paper de GS1 «E-commerce» (voir pages 26 et 27) par Valentin K. Wepfer, Jean-Gabriel Meylan prenait le relais.
Le responsable du centre s’est montré ravi d’accueillir les participants et a présenté les nouvelles et multiples prestations de la Poste. De la flexibilisation des heures et lieux de distribution des envois, en passant par les automates à colis disponibles 24/24 «My Post 24», tous ces services visent à répondre aux exigences induites par l’e-commerce. Leur impact sur les centres est plutôt faible: «Ils n’affectent guère les processus ni de notre centre, ni de ceux de Härkingen et de Frauenfeld. Ils affectent plutôt le processus de distribution, qui doit fait preuve d’une grande flexibilité dans son organisation », a expliqué Jean-Gabriel Meylan.
Actuellement, les trois centres trient plus de 400 000 colis par jour. Pour les cinq années à venir, il s’attend à une augmentation de l’ecommerce: «La tendance est à l’augmentation et des mesures techniques et informatiques sont prévues, afin d’augmenter la capacité horaire des centres principalement pour les envois Priority, qui ont des tranches horaires de traitement relativement courtes et fixes.»

Fun, fun, fun
Jamais deux sans trois: la troisième présentation démontrait un nouveau modèle de vente. Le concept: un jour, un produit, un prix discount. Pascal Meyer, l’auto-désignée «Loutre in chief» de QoQa.ch, illustrait les caractéristiques du site lancé en 2005 et qui connaît un énorme succès en Romandie. Renonçant au marketing traditionnel, l’entreprise attache d’autant plus d’importance à l’interaction avec sa communauté active, qui compte plus de 180 000 «QoQaciens». Le dernier orateur de la soirée ne se démarqua pas que par le contenu de son exposé. Avec une utilisation assez décontractée de la douce langue de Molière, le jeune homme ne se lassait pas de souligner son approche peu conventionnelle: «Notre but n’est pas de faire un max de pognon. Nous, on bosse pour le fun. Il faut se marrer!»

Le chemin d’un colis
C’est lors de la visite guidée que les participants ont eu la possibilité de suivre l’acheminement des colis. Une fois déchargés, ceux-ci sont scannés, mesurés et pesés. En plus, l’adresse de chaque envoi est filmée. Si une adresse illisible empêche le traitement automatique, un système de vidéocodage entre alors en action. Dernier recours: la saisie manuelle. En fonction de la destination finale, les colis sont enfin soit expédiés vers le prochain centre colis, soit acheminés sur les points de distribution correspondants. Et tandis que les colis continuaient de défiler, les participants, eux, commentaient la visite tout en échangeant leurs idées lors de l’apéro dînatoire.

Katharina Birk

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