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Les produits alimentaires ont besoin de traçabilité

Il n’y a pas si longtemps que le spectre de l’ECEH nous a coupé le souffle. Les quotidiens étaient pleins de suppositions: les engrais, les concombres, les tomates, puis les asperges et aussi les salades préparées ont été soupçonnés. La catastrophe de l’ECEH nous a au moins enseigné une chose: la traçabilité sans faille des produits alimentaires est complexe.

(jh/tl) Les exigences envers l’industrie alimentaire sont élevées, il en va finalement de la santé des consommateurs. Les conséquences de l’ECEH: de nombreux cas de maladie et de décès, des consommateurs dans l’incertitude, la destruction par tonnes d’aliments impeccables, d’importants dégâts dans l’économie nationale.

Du programme libre au programme imposé
La traçabilité n’a rien de trivial. Si on soupçonne une salade de ne pas être propre, il faut pouvoir en déterminer l’origine. Où a poussé la salade? Est-ce une marchandise du vendeur ou estce une marchandise achetée? Peut-on remonter le chemin jusqu’au jeune plant et jusqu’à la semence? Qui a reçu quelle livraison? Qui sont les clients? Le commerce, des grossistes, des cantines, des cuisines industrielles? A quel rythme quelques têtes de salade sont déballées. La traçabilité s’arrête au plus tard sur le marché ou aux rayons des légumes chez le revendeur, après toutes les mesures sont inutiles. Selon la directive 178-2002, le commerce et l’industrie sont tenus de retirer de la vente sans délai les produits concernés et d’assurer la traçabilité en amont et en aval dans la chaîne de création de valeur. Et dans le scénario du pire des cas, le jeu du détective commence.

Les standards ne connaissent pas de frontières
Aujourd’hui, les techniques d’information modernes, les systèmes de renseignement sur les expéditions basés sur Internet, les outils standardisés comme les systèmes de traçabilité basés sur le code-barres et la transmission électronique d’informations sur la livraison contribuent de façon importante à la sécurité et la transparence de la chaîne de création de valeur. Dans cet environnement, les standards globaux GS1 prennent un rôle important car le suivi sans faille des expéditions et les actions de rappel ciblées présupposent des flux de données et de marchandises transparents.
Depuis plus de 35 ans, les standards d’identification de GS1 en vigueur dans le monde entier sont utilisés pour augmenter l’efficacité dans les entreprises et pour l’automatisation de processus concernant les flux de données et de marchandises. En Suisse, plus de 4800 entreprises utilisent les identifications GS1 pour optimiser leurs processus internes et externes. Dans l’industrie des biens de consommation et dans de nombreux autres secteurs, les avantages du système GS1 sont incontournables.
C’est seulement quand des objets isolés sont identifiés de façon univoque et sans confusion possible que les standards de communication et les recommandations de processus peuvent se développer sur cette base. Les outils du système GS1 sont compatibles entre eux et peuvent être articulés en une solution complète pour obtenir des flux d’informations et de marchandises parfaits et efficaces. Le système GS1 se développe en continu en raison des nouvelles technologies, des exigences et des nouvelles lois. Cependant, dans toutes les nouveautés du système, la compatibilité de tous les composants et également la sécurité de l’investissement pour l’utilisateur sont conservées.

La boîte à outils
Les systèmes de numéros GS1 permettent d’identifier de façon univoque des entreprises, leurs sites, leurs produits, leurs prestations de service, leurs unités et leurs conteneurs de transport dans le monde entier. Si ces numéros d’identification sont représentés sous forme de codes-barres standardisés et transmis au moyen de messages EDI, des partenaires de tous les secteurs et pays peuvent traiter les informations de façon sûre et univoque.
Les symbologies à codes-barres sécurisées (par ex. GS1-128, GS1 DataBar) pour l’identification dans le flux de marchandises ainsi que les formats de messages électroniques standardisés (EANCOM et GS1 XML) pour la commande (ORDERS) et les messages de livraison (DESADV) assurent un flux de données parfait. De nombreuses entreprises misent sur les standards d’identification suprasecteurs de GS1. Les clés d’identification suivantes sont alors utilisées:
• GTIN – Global Trade Item Number
Avec le numéro d’article univoque dans le monde entier d’un produit, les consommateurs et les unités commerciales sont identifiés dans les processus logistiques.
• SSCC – Serial Shipping
Container Code
L’identification univoque dans le monde entier d’une unité d’expédition ou de transport garantit la traçabilité à la charge près de produits et permet des processus automatisés.
• GLN – Global Location Number
Avec l’identification de l’adresse, des entreprises, des entrepôts et des quais de chargement sont identifiés de manière univoque. L’utilisation de l’identification d’entreprise s’effectue dans les formats de messages électroniques standardisés prévus à cet effet.
En plus des numéros d’identification univoques, le système met également à disposition d’autres informations complémentaires comme les dates limite d’utilisation, les numéros de série et les numéros de charge pour une représentation sous forme de codesbarres. Les informations complémentaires sont représentées avec le GS1 Application Identifier Standard (AIS), qui détermine de façon univoque le format de données et le contenu des données.
Avec l’introduction de la nouvelle symbologie supplémentaire à code-barres GS1 DataBar aux caisses, on crée la possibilité non seulement d’encoder une identification d’article dans un code-barres, mais aussi la date de péremption, la quantité (prix ou poids) et le numéro de charge ou de lot. Les routines de consultation dans les systèmes de caisse apportent aux consommateurs la sécurité de ne pas acheter de marchandises périmées ou mêmes salies.

Plus de solutions isolées
Actuellement, on utilise essentiellement les codes-barres comme supports de données dans le système GS1. L’utilisation de la technique de radiofréquence (RFID) est également possible. Au sein du système GS1, l’EPCglobal (Electronic Product Code) est le standard pour le RFID. Quel que soit le support de données utilisé pour la traçabilité – GS1 mise sur la flexibilité et l’ouverture de l’application. Les standards ouverts, simples, clairs et globaux en vigueur du système GS1 génèrent une amélioration essentielle et une efficacité accrue dans les différents processus logistiques. Avec le processus de développement du standard mû par l’utilisateur, GS1 emprunte aujourd’hui et à l’avenir un chemin sûr et fiable pour tous les participants à la chaîne de création de valeur jusqu’au consommateur.

Joachim Heldt

 

Le monde des codes-barres GS1 pour la logistique et la traçabilité

EAN-13, EAN-8
La symbologie EAN/UPC est connue de tous au supermarché. Elle identifie toutes les unités à la caisse du commerce de détail et permet la procédure de facturation automatique et la gestion des stocks dans le commerce.

GS1-128 (EAN-128)
Avec la symbologie GS1-128, des unités logistiques comme les palettes, les cartons, les emballages standard de livraison, les présentoirs sont repérés. Pour encoder des données dans un symbole GS1-128, on utilise le Application Identifier Standard (AIS), qui permet de déterminer le format de données et le contenu des données de façon univoque. Ainsi, chaque code-barres GS1-128 peut être interprété de façon univoque.

DataBar GS1 (nouveau)
DataBar GS1 est une symbologie à code-barres supplémentaire qui complète la famille des codes-barres. Avec le DataBar GS1, l’utilisateur peut encoder en plus du GTIN des informations complémentaires (AIS) comme le poids, la date de péremption et/ou le numéro de charge sur un espace minuscule. Cette symbologie facilite la traçabilité jusqu’au point de vente et jusqu’au consommateur. Le DataBar GS1 est utilisé surtout sur les produits à poids variable (fruits et légumes) vendus à la caisse du commerce de détail et doit être disponible pour tous les partenaires commerciaux avant 2014.

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